Cybercriminalité
« Tout comportement illégal faisant intervenir des opérations électroniques qui visent la sécurité des systèmes informatiques et des données qu’ils traitent ».
« L’ensemble des infractions pénales spécifiques liées aux technologies de l’information et de la communication, ainsi que celles dont la commission est facilitée ou liée à l’utilisation de ces technologies ».
La cybercriminalité englobe trois catégories d’activités criminelles :
- les infractions propres aux réseaux électroniques (piratage).
- les formes traditionnelles de criminalité facilitées par les technologies de l’information et de la communication (escroquerie, vols de données, fausses cartes de paiement,…)
- les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (la diffusion de contenus).
Les aspects les plus répandus de la cybercriminalité sont :
- le Carding : pratique qui consiste à voler des cartes de crédit pour en faire usage ou les vendre.
- le Skimming (écrémage) : consiste à pirater ou à voler des données sur la piste magnétique des cartes de crédit (souvent aux DAB ou aux stations services).
- le Phishing (hameçonnage ou filoutage) : technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité
- les escroqueries à la téléphonie.
Il y a donc plusieurs risques pour l’entreprise :
- un risque économique : vol de savoir-faire et de données commerciales, pertes d’exploitation suite à une prise en otage de votre système d’exploitation, interception de données confidentielles.
- un risque d’image : votre entreprise peut être dénigrée sur le Net par des concurrents ou salariés mécontents, perte de confiance des clients et fournisseurs.
- un risque juridique : le chef d’entreprise engage sa responsabilité civile et pénale si les données ne sont pas assez protégées.